© Site «Gestionnaire03» / Bernard Blanc / 2023 / 2024 / 2025
08/25
Dans les pages suivantes seront traités divers aspects de la commande publique.
Ci-dessous le plan de cette partie «Marchés publics» du site (les mots en bleu soulignés sont des liens cliquables) :
Marchés publics : généralités
I - Définitions.
I.1 - L’
achat
public - la commande publique.
L’achat
public
c’est
l’ensemble
des
achats
réalisés
par
les
services
de
l’Etat,
les
collectivités
territoriales
et
leurs
établissements
publics,
pour
la
satisfaction
de
leurs
besoins.
Ces
achats
sont
effectués
à
l’aide
de
contrats,
de
marchés
ou
de
conventions.
Les
achats
publics
recouvrent
ainsi
des
marchés
publics,
au
sens
strict
passés
en
conformité
avec
les
dispositions
du
code
de
la
Commande
publique,
et
les
contrats
passés
par
les
organismes
de
droit
public
non
soumis
à
la
réglementation
des
marchés publics.
Pour un établissement scolaire l'achat public consiste en la passation des marchés nécessaires à son fonctionnement.
Sous
l'autorité
du
chef
d'établissement,
l'adjoint
gestionnaire
est
chargé
de
procéder
à
tous
les
achats
de
denrées,
fournitures,
services
et
équipements
nécessaires
au
fonctionnement
de
l'EPLE.
A
ce
titre,
il
a
la
responsabilité
d'une
part
d'effectuer
ces
achats
en
conformité
avec
les
textes
réglementaires,
notamment
le
code
de
la
commande
publique,
et
d'autre
part
de
réaliser
les
achats
en
optimisant
l’usage
des
finances
de
l’établissement
et
en
assurant
la
satisfaction
des
usagers
du
service
public de l'éducation.
La
quasi-totalité
des
achats
réalisés
dans
un
EPLE
sont
des
marchés
publics
et
à
ce
titre
il
est
important
de
bien
les
identifier.
Un
marché
public
relève
de
la
réglementation
du
Code
de
la
commande
publique
et
la
plupart
peuvent
bénéficier
d’une
délégation
du
conseil
d’administration
à
l’ordonnateur
pour
leur
passation
;
il
est
donc
impératif
de
savoir
si
l’achat
envisagé
a
bien
le
caractère
de
marché
public
ou
s’il
nécessite
une
autorisation
particulière
du
CA.
Il
est
important
de
bien
connaître
la
définition
d’un
marché
public
pour
l’application
de
l’article
R.421-20
du
code
de
l’Education
qui
dispose
:
«En
qualité
d'organe
délibérant
de
l'établissement,
le
conseil
d'administration
donne
son
accord
sur
la
passation
des
marchés,
contrats
et
conventions
dont
l'établissement
est
signataire,
à
l'exception
des
marchés
dont
l'incidence
financière
est
annuelle
et
pour
lesquelles
il
a
donné
délégation
au
chef
d'établissement».
En
effet
seuls
les
engagements
à
incidence
annuelle
qui
répondent
à
la
définition d’un marché public sont couverts par lé délégation donnée par le CA à l’ordonnateur pour les signer sans passer par un vote du CA.
Dans
la
grande
majorité
des
cas
les
achats
dans
le
cadre
des
marchés
publics
ne
présentent
pas
de
difficulté
et
sont
réalisés
de
manière
simple.
Cependant
plus
l’estimation
financière
du
besoin
augmente
plus
la
vigilance
doit
être
de
mise
avec
la
mise
en
œuvre
des
procédures
réglementaires.
En
qualité
de
personne
chargée
dans
l’établissement
de
l’achat
public
la
responsabilité
de
l’adjoint
gestionnaire
peut
être
mise
en
cause,
notamment
dans
le
cadre
du
nouveau
régime
de
responsabilité
des gestionnaires publics.
Le
droit
de
la
commande
publique
est
un
de
ceux
qui
évolue
le
plus
rapidement
et
où
les
modifications
sont
les
plus
fréquentes
;
par
conséquent
il
est
nécessaire
de
suivre l’évolution des textes et de la jurisprudence dans ce domaine.
I.2 - Définition d’un
marché
public.
L’achat envisagé est-il un marché public ?
Définition
de
l’a
rticle
L.1111-1
du
code
de
la
commande
publique
:
«Un
marché
est
un
contrat
conclu
par
un
ou
plusieurs
acheteurs
soumis
au
présent
code
avec
un
ou
plusieurs
opérateurs
économiques,
pour
répondre
à
leurs
besoins
en
matière
de
travaux,
de
fournitures
ou
de
services,
en
contrepartie
d’un
prix
ou
de tout équivalent.».
-
Un
marché
public
est
un
contrat
administratif
;
il
relève
donc
de
la
juridiction
administrative
même
s’il
est
passé
avec
une
personne
ou
un
organisme
de
droit
privé.
Tous
les
contrats
ne
sont
pas
des
marchés
publics
mais
tous
les
marchés
publics
sont
des
contrats
administratifs.
Le
contrat
est
défini
à
l’article
1101
du
code
civil
comme
une
convention
par
laquelle
une
ou
plusieurs
personnes
s’obligent
envers
une
ou
plusieurs
autres
à
donner,
à
faire
ou
ne
pas
faire
quelque
chose.
Cette
notion
de
contrat
exclut
en
conséquence
des
marchés
publics
tout
ce
qui
va
résulter
de
l’autorité
d’une
seule
personne
;
par
exemple
les
frais
de
déplacement,
les
demandes
de
remboursement,
les
aides
et
transfert,
les
subventions...
par
ailleurs
l’article
L1100-1
du
code
de
la
commande
publique
précise
que
les
contrats
de
travail
ne
sont
pas des marchés publics.
-
Contrat
onéreux.
Dans
un
marché
public
chaque
contractant
reçoit
une
contrepartie
(généralement
le
paiement
d'une
somme
en
argent)
en
échange
de
la
réalisation
d'une
prestation.
Le
marché
public
existe
dès
le
premier
euro
;
pas
besoin
de
montant
minimal.
Il
est
forcément
conclu
à
titre
onéreux
;
cela
exclu
donc
les
conventions passées à titre gratuit, les interventions bénévoles, les mises à disposition gratuites, etc...
-
Le
co-contractant
de
l'EPLE
peut
être
une
personne
physique
ou
morale
:
ce
peut-être
un
particulier,
une
entreprise,
une
personne
publique,
un
autre
EPLE,
une
collectivité,
une
association,
un
groupement…
Ainsi
une
convention
à
titre
onéreux
entre
deux
établissements
scolaires
pour
satisfaire
un
besoin
en
matière
de
fournitures
ou
de
service
sera
un
marché
public
(exemple
:
convention
d’hébergement
d’élèves
lors
d’un
stage).
A
noter
qu’un
EPLE
peut
aussi
bien
être
demandeur
que
prestataire dans le cadre d’un marché public.
-
La
législation
prévoit
trois
types
de
besoins
:
travaux,
fournitures
(achat,
location
par
exemple),
services.
La
différenciation
entre
ces
trois
types
est
importante
car
certaines
règles
varient
en
fonction
de
la
qualification
du
besoin
(aussi
nommée
objet
du
marché).
Par
exemple,
le
montant
du
besoin
estimé
par
l'acheteur
détermine
la
mise
en
place
d'une
procédure
plutôt
qu'une
autre.
Ce
montant
est
différent
s'il
s'agit
d'un
marché
de
fournitures
ou
de
services
et
s'il
s'agit
d'un
marché
de
travaux.
Il
faut
noter
que
ce
qui
importe
ce
n’est
pas
la
dénomination
que
l’on
donne
au
document
servant
à
l’achat
:
bon
de
commande,
devis
accepté,
engagement
juridique,
contrat
ou
convention…
mais
bien
ses
caractéristiques
qui
en
font
ou
pas
un
marché
public.
Ainsi,
par
exemple,
une
«
convention
»
passée
avec
un
intervenant
extérieur
dans
la
cadre
d’une
intervention
dans
l’établissement
sera
un
marché
public
dans
la
mesure
où
il
y
aura
un
caractère
onéreux
;
alors
qu’une
intervention
gratuite
n’aura
pas cette qualification.
I.3 - Les seuils des marchés.
Pour
les
années
2024
et
2025,
et
pour
les
EPLE,
le
seuil
des
marchés
formalisés
est
de
221
000
€
HT
pour
les
marchés
de
fournitures
et
de
services
;
et
de
5
538
000
€ HT pour les marchés de travaux. Ces seuils changeront au 1 janvier 2026.
Il existe deux seuils intermédiaires pour les MAPA avant le seuil des marchés formalisés : 40 000 € HT et 90 000 € HT.
ATTENTION : toutes les pages de cette rubrique n’ont pas forcément été actualisées avec ces nouveaux seuils, soyez vigilants.
I.4 - Les grands principes des marchés publics.
Au nombre de trois ils ont valeur constitutionnelle :
- Egalité de traitement des candidats à un marché public.
Tous
les
candidats
à
un
marché
public
doivent
bénéficier
d’un
traitement
identique
et
doivent
avoir
le
même
niveau
d’informations.
Cela
passe
par
l’absence
de
favoritisme
dans
l’attribution
des
marchés,
l’interdiction
du
localisme,
la
rédaction
«
neutre
»
des
cahiers
des
charges,
l’analyse
objective
et
impartiale
des
propositions,
le
même
degré
d’information
pour
tous
les
candidats,
des
critères
de
choix
objectifs,
le
respect
des
règles
de
concurrence…
La
fixation
préalable
de
règles
de
jeu
claires
est indispensable pour garantir la transparence et la libre concurrence entre tous les candidats.
- Liberté d’accès aux marchés publics.
Toute personne publique ou privée qui remplit les conditions requises doit pouvoir se porter candidate à un marché public.
La
publicité
doit
donc
être
suffisante
et
adaptée
au
marché
concerné
en
fonction
du
montant,
de
l’objet
et
du
nombre
de
fournisseurs
potentiels.
L’exigence
de
publicité
et
de
mise
en
concurrence
n’existe
que
pour
les
marchés
supérieurs
à
40
000
€
HT
mais
même
si
le
montant
estimé
est
inférieur
à
ce
seuil,
l’EPLE
doit
cependant
veiller
à
choisir
une
offre
pertinente,
à
faire
une
bonne
utilisation
des
deniers
publics
et
à
ne
pas
contracter
systématiquement
avec
le
même
opérateur
économique
lorsqu'il existe une pluralité d'offres susceptibles de répondre à son besoin. L’accès aux divers documents doit être assuré pour tous les candidats potentiels.
- Transparence des procédures.
L’obligation
de
transparence
a
pour
but
de
garantir
l’absence
de
risque
de
favoritisme
et
d’arbitraire
dans
l’attribution
du
marché.
Cette
obligation
implique
des
documents
de
consultation
clairs
et
précis,
une
information
complète
et
la
communication
aux
candidats
non
retenus
des
documents
justifiant
le
choix,
la
traçabilité
du
déroulement de la procédure et la conservation des pièces durant un certain délai (open data).
I.5 - Les trois phases d’un marché public.
- La phase préparation du marché.
- La phase passation du marché.
- La phase exécution du marché.
Toute
commande
passe
par
la
phase
préparatoire
de
définition
du
besoin.
C’est-à-dire
son
identification,
ses
caractéristiques,
son
montant.
De
là
découle
le
choix
de
la
procédure
à
mettre
en
œuvre
et
la
rédaction
du
document
de
consultation
pour
les
fournisseurs
potentiels.
A
l’issue
de
la
consultation
le
marché
sera
attribué
puis
notifié.
II - Les types de marchés publics.
On
distingue
traditionnellement
les
marchés
de
fournitures,
les
marchés
de
service
(nettoyage,
entretien,
réparation,
etc...)
et
les
marchés
de
travaux
(exécution,
conception et exécution de travaux, ou réalisation, conception et réalisation d’un ouvrage...).
II.1 - Les
procédures
de marchés publics.
En fonction du montant estimé du marché il conviendra de mettre en œuvre des procédures différentes.
Il
est
important
de
savoir
que
les
EPLE
relèvent
des
procédures
applicables
aux
collectivités
territoriales
et
non
des
procédures
applicables
à
l’Etat
et
à
ses
établissements. Cela a une importance notamment pour les seuils des procédures en matière de marchés formalisés.
On
distingue
les
marchés
à
procédure
adaptée
et
les
marchés
formalisés
au-delà
de
221
000
€
HT
pour
les
fournitures
et
services
et
de
5
538
000
€
HT
pour
les
travaux
(seuils
valables
pour
les
années
2024-2025).
Pour
les
marchés
à
procédure
adaptée
les
règles
à
respecter
évoluent
en
fonction
du
montant
du
marché
concerné.Les
marchés à procédure adaptée sont traités dans les pages suivantes. On peut cependant citer rapidement :
-
Les
«
petits
marchés
»
ou
«
marchés
de
gré
à
gré
»
pour
lesquels
l’EPLE
n’a
pas
d’obligation
de
publicité
ni
de
mise
en
concurrence
préalable
si
le
montant
estimé
du
marché est inférieur à 40 000 € H.T.
- Les marchés à procédure adaptée (MAPA) pour lesquels l’EPLE choisit librement les modalités de publicité et de mise en concurrence entre 40 000 € et 90 000 € HT.
- Les MAPA entre 90 000 € HT et celui des seuils européens, les modalités de publicité sont précisées par le code de la commande publique.
Au-dessus
des
seuils
européens,
il
s’agit
de
procédures
formalisées,
définies
par
le
chapitre
IV
du
Code
de
la
commande
publique.
Ces
marchés
peuvent
se
présenter
sous trois formes : l’appel d’offres (ouvert ou restreint), la procédure ouverte avec négociation, et le dialogue compétitif.
L’appel
d’offres,
ouvert
ou
restreint,
est
la
procédure
par
laquelle
l’acheteur
choisit
l’offre
économiquement
la
plus
avantageuse,
sans
négociation,
sur
la
base
de
critères
objectifs préalablement portés à la connaissance des candidats.
Il y a deux formes d’appel d’offres :
- l’appel d’offres ouvert : toute entreprise peut candidater ;
- l’appel d’offres restreint : seuls les candidats préalablement sélectionnés peuvent candidater.
Il
existe
également
des
procédures
particulières
:
marché
négocié
sans
mise
en
concurrence,
dialogue
compétitif,
services
sociaux,
etc…
mais
qu’on
ne
rencontre
que
très exceptionnellement en EPLE.
La procédure avec négociation
est la procédure par laquelle l’acheteur négocie les conditions du marché avec un ou plusieurs opérateurs économiques.
Le
dialogue
compétitif
est
la
procédure
par
laquelle
l’acheteur
dialogue
avec
les
candidats
admis
à
y
participer
en
vue
de
définir
ou
développer
les
solutions
de
nature
à
répondre à ses besoins et sur la base desquelles ces candidats sont invités à remettre une offre.
II.2 - Les
techniques
d’achat.
L’acheteur
peut,
dans
le
respect
des
règles
applicables
aux
procédures
de
passation,
recourir
à
des
techniques
d’achat
pour
procéder
à
la
présélection
d’opérateurs
économiques susceptibles de répondre à son besoin ou permettre la présentation des offres ou leur sélection, selon des modalités particulières.
En
dehors
du
marché
«
classique
»,
global
ou
alloti
:
c’est
celui
qui
concerne
la
plupart
de
nos
bons
de
commande
pour
une
réparation,
une
commande
de
mobilier,
de
matériel, une location de photocopieurs, etc...l es techniques d’achat sont les suivantes mais seul l’accord cadre est normalement utilisé en EPLE :
L’accord-cadre.
Cette
technique
permet
de
présélectionner
un
ou
plusieurs
opérateurs
économiques
en
vue
de
conclure
un
contrat
établissant
tout
ou
partie
des
règles
relatives
aux
commandes
à
passer
au
cours
d’une
période
donnée.
La
durée
des
accords-cadres
ne
peut
dépasser
quatre
ans.
Les
accords-cadres
sont
les
contrats
conclus
par
un
ou
plusieurs
acheteurs
(cas
des
groupements
de
commande)
avec
un
ou
plusieurs
fournisseurs
ayant
pour
objet
de
définir
les
règles
relatives
aux
bons
de
commande
à
émettre
ou
les
termes
régissant
les
marchés
subséquents
à
passer
au
cours
d’une
période
donnée,
notamment
en
ce
qui
concerne
les
prix
et,
le
cas
échéant,
les
quantités envisagées.
L’accord-cadre
à
bons
de
commande
permet
à
l’acheteur
de
réaliser
des
achats
répétitifs
en
organisant
une
seule
procédure
de
mise
en
concurrence
des
fournisseurs
potentiels
et
de
bénéficier
d’une
réactivité
accrue
lors
de
la
survenance
de
leur
besoin,
au
prix
déterminé
par
le
marché
public.
C’est
une
technique
fréquemment
utilisée
dans
les
EPLE
;
on
la
retrouve
notamment
dans
le
cas
des
fournitures
de
denrées
alimentaires,
de
papeterie,
de
viabilisation,
etc…
que
ce
soit
individuellement
ou
par
le biais d’un groupement de commande.
L’accord-cadre
à
marchés
subséquents
est
également
particulièrement
adapté
pour
les
achats
répétitifs,
mais
dont
les
contours
ne
sont
pas
totalement
délimités
en
amont,
ou
qui
sont
susceptibles
d’évolutions
technologiques.
Par
comparaison
aux
accords-cadres
à
bons
de
commande,
l’accord-cadre
exécuté
au
moyen
de
marchés
subséquents
offre
la
possibilité
de
ne
pas
définir
à
l’avance,
de
manière
précise,
les
règles
qui
prévaudront
pour
le
choix
du
prestataire
appelé
à
exécuter
les
prestations
et
de
pouvoir
mettre
en
concurrence
les
titulaires
de
l’accord-cadre
afin
de
bénéficier,
tout
au
long
de
l’accord
cadre,
de
la
meilleure
qualité
au
meilleur
prix.
C’est
une
technique
méconnue
qui
gagnerait
à
être
davantage
utilisée
en
EPLE
car
elle
permet,
par
exemple,
de
sélectionner
suite
à
une
procédure
de
consultation
un
ou
plusieurs
autocaristes
pour
des
sorties
scolaires
sur
une
ou
plusieurs
années
qui
seront
ensuite
consultés
par
une
procédure
simplifiée
lorsque
le
besoin
pour
une
sortie
apparaitra, ce qui donnera lieu à l’attribution d’un marché subséquent pour la sortie.
Le concours.
C’est une technique grâce à laquelle l’acheteur choisit, après mise en concurrence et avis d’un jury, un plan ou un projet.
Le système de qualification.
Technique réservée aux entités adjudicatrices, destiné à présélectionner tout au long de sa durée de validité des candidats aptes à réaliser des prestations déterminées.
Le système d’acquisition dynamique.
Il permet de présélectionner un ou plusieurs opérateurs économiques, pour des achats d’usage courant, selon un processus ouvert et entièrement électronique.
Le catalogue électronique.
Il permet la présentation d’offres ou d’un de leurs éléments de manière électronique et sous forme structurée.
Les enchères électroniques.
Elles
ont
pour
but
de
sélectionner
par
voie
électronique,
pour
un
marché
de
fournitures
d’un
montant
égal
ou
supérieur
aux
seuils
de
la
procédure
formalisée,
des
offres
en permettant aux candidats de réviser leurs prix à la baisse ou de modifier la valeur de certains autres éléments quantifiables de leurs offres.