Extinction des créancesV - La compensation.L’ordonnancen°2016-131du10février2016abrogeàpartirdu1octobre2016lesarticles1289et1290duCodecivilauprofitd’unarticle1347quiindique:«La compensationestl’extinctionsimultanéed’obligationsréciproquesentredeuxpersonnes.Elles’opère,sousréserved’êtreinvoquée,àdueconcurrence,àladateoùses conditions se trouvent réunies. »Cetterédactionnemodifiepaslesconditionsdemiseenoeuvredelacompensation,saufqu’ellenes'opèreplusde«pleindroit»commeprécisédansl'ancienarticle 1289 mais « sous réserve d'être invoquée, à due concurrence, à la date où ses conditions se trouvent réunies » conformément aux dispositions du nouvel article 1347Ilconviendradoncdorénavantd'informerlesfamillesdurecoursàcetteprocédurepourlescréancesdel’EPLE,etnotammentcellesconcernantlesfraisdedemi-pension et d'hébergement .Un document fait le point sur la compensation et la réforme.Extrait de la M9-6 (version 2015).Lacompensationducomptable:voirl’instructioncodificatricen°05-050-M0du13décembre2005;attentioncetteinstructiondeparlepasdel’invocationdela compensation mais reste valable pour les conditions nécessaires.VI - Prélèvement des créances de frais scolaires.Lepaiementdescréancesdesfraisd’hébergementparprélèvementautomatiqueestprévudepuisGFC2007.Desprécisionsdanscedocumentdel’académiedeLilleou dans cette fiche (2010) technique de la DAF.Prélèvement automatique et quotient familial : un diaporama de l’académie de Montpellier et une vidéo (MP4) sur l’utilisation du logiciel GFC.Prélèvement automatique SEPA : un document de Créteil (2017).VII - Le surendettement des particuliers.La page « service public » sur le surendettement.La page de l’Institut national de la consommation.Voir le code de la consommation.Circulaire du 17 janvier 2023 relative à la procédure de traitement des situations de surendettement des particuliers.VII.1- La procédure.Le plan conventionnel de redressement.Silacommissiondesurendettementestimequeledébiteurpeutréglersesdetteselleétablitunepropositionde«planconventionnelderedressement».Ceplanpeut comporterdesrééchelonnements,desreports,desréductionsdetauxd’intérêtdescréditset/oudeseffacementspartielsdesdettes.Ellefixeun«resteàvivre» (montantminimumeneurosquidoitpouvoirpermettreaudébiteurdefairefaceauxchargescourantesincontournables:alimentation,scolarité,électricité/eau/gaz,loyer, assurance habitation…). Le plan est proposé pour acceptation à l’EPLE. En cas d’accord amiable avec l’ensemble des créanciers du débiteur le plan est signé et peut être misenœuvre.Lecomptable(seulcompétentpouraccorderunrééchelonnementdespaiements)a30jourspourrefuserlapropositiondeplanconventionnel.En l’absencederéponsedanscedélai,l’accorddescréanciersseraréputéacquis(décretn°2017-302du08/03/2017).Siilestacceptéleplandoitêtrestrictementrespecté pendanttoutesadurée.Encasdenon-respectdesengagements,lecomptablereprendralespoursuites15joursaprèsunemiseendemeureinfructueuseetune information de la commission.Les mesures imposées ou recommandées.Adéfautd’accord,entreledébiteuretsescréanciers,surlapropositiondeplanderedressement,lacommissionconstatel’échecdelaprocédureamiableparprocès-verbal.Dansundélaide15jours,ledébiteurpeutdemanderparécrit,àlacommission,qu’elleélaboredesmesuresimposéesourecommandéesdetraitementdu surendettement.Cesmesuresserontimmédiatementapplicablesaprèsvalidationdelacommission(article58delaloin°2016-1547du18novembre2016de modernisation de la justice du 21ème siècle).La procédure de rétablissement personnel.Le rétablissement personnel peut avoir lieu :-aveclaliquidationjudiciairedupatrimoine:l’essentieldesbiensdudébiteurestvenduavecsonaccordetlapartiedesdettesquin’apuêtrecouverteparlaventeest effacée. Le traitement du dossier est effectué par le juge (jugement de clôture).-sanslaliquidationjudiciairedupatrimoine:s’ilyaabsencedebiensousileurvaleurestinsuffisante.LetraitementdudossierestalorseffectuéparlaCommissionqui peut effacer les dettes, sauf exceptions légales, après validation par le juge.Cesmesuresserontimmédiatementapplicablesaprèsvalidationdelacommission(article58delaloin°2016-1547du18novembre2016demodernisationdelajustice du 21ème siècle).VII.2 - Créance alimentaire et commission de surendettement.Saufaccordducréancier(l’EPLEdanslecasprésent),lesrecommandationsdelacommissiondesurendettementnepeuventporter,notamment,surdescréances alimentaires-art.L.333-1ducodedelaconsommation:“Saufaccordducréancier,sontexcluesdetouteremise,detoutreéchelonnementoueffacement:1ºLesdettes alimentaires”.Maisproblème,carsilaCourdeCassationavaitreconnuparunarrêtendatedu25mai1987lecaractèrealimentairedescréancesdecantinescolaire (TrésoreriePrincipaledeSeine-MaritimecontreMmeHuquet),etqued’autresjurisprudencesavaientreconnulecaractèrealimentaireauxfraisdepension(courde cassation26octobre2000«lycéedeGérarmer»);dansunavisdu8octobre2007,laCouraconsidéréqu’”ausensdel'articleL.333-1ducodedelaconsommation,ne constituentpasdesdettesalimentairesdudébiteursurendetté,lesdettesàl'égardd'unecollectivitépubliquepourdescréancesportantsurdesfraisderestauration scolaire,d'accueilpériscolaireoudecentredeloisirs».Voirl’avisdelaC.Cass.;etlerapportdurapporteur.Cetavisaétéconfirméparunarrêtdu3juillet2008.Il compliqueénormémentlaviedel’agentcomptabledanslagestiondesesdossiersaveclacommissiondesurendettement.Silesrecommandationsdelacommission portentégalementsurvoscréancesduSRH,l’EPLEest-ildésormaisfondéàlescontesterdevantlejugedel’exécutiondansledélaide15joursàcompterdela notificationquiluienestfaiteetàdemanderqu’ellessoientretiréesduplan?Oupeut-ilpeutsimplementaccepterdelesvoirfigureretdemanderqu’ellessoienttraitées prioritairement par rapport aux autres créances ?Unélément:leministèredel’EducationNationaleprécisequecetavisdu08octobre2007delaCourdecassationestpropreauxprocéduresliéesausurendettement,et neremetpasencaused’autresjugementsémanantdecettecour,quiautorisentlasaisiedesprestationsfamilialespourlepaiementdefraisderestaurationscolaire,en applicationdel’articleL553-4.Iducodedelasécuritésociale.Etconcernantlesurendettement,unequestionréponseauSénatexplicitelanouvellesituationnéedel’avis de la Cour de Cassation et donne des conseils aux comptables.En conclusion, les créances du SRH sont des dettes alimentaires sauf dans le cadre d’une procédure de surendettement.VIII - Annulation de recettes.L’annulationviseàrépareruneerreurmatériellenondétectéelorsdel’émissiondutitre:titreémisàl’encontred’unepersonnequin’estpasleredevable,titrefaisant double emploi, ou erreur de liquidation ou encore titre faisant l’objet d’une décharge à l’obligation de payer prononcée par décision de justice.Lanatureetlemontantdel’erreurcommisedoiventêtreprécisésetjustifiés:uncertificatétabliparl’ordonnateurserajoint(décretdemars2022surlespièces justificatives) :132. Annulations de recettes- État précisant, pour chaque titre, l'erreur commise- Le cas échéant, justificatifsAnoterqu’enapplicationdel’article19dudécretde2012,lescomptablessonttenusd’exercer,danslalimitedesélémentsdontilsdisposent,lecontrôledelarégularité desannulationsdesordresderecettes.Ilssontnotammenttenusdes’assurerquelesréductionsouannulationderecettesnesonteffectuéesqu’auxfinsderectification d’erreursmatérielles(etnonpourannulerunecréanceirrécouvrableparexemple).Encasd’annulationd’unOR,assurez-vousdoncd’avoirlesjustificatifssuffisantsde l’ordonnateur...sinonilfautrejeterl’ordred’annulation.Lajurisprudencecontientnombrededébetsdecomptablesquiontacceptédesréductionsouannulationde recettesansexigerlespiècesjustifiantdelaréparationd’uneerreur;onpeutdoncpenserquelaRGPducomptablepuisselecaséchéantêtreengagéecomptetenude la perte de ressources pour l’EPLE.IX - Ordre de reversement.Dans GFC on parle «d’ordre de reversement» et dans Opale de «demande de reversement».L’annulation de recette doit être distingué de l’ordre de reversement.Extrait de la M9-6 (version 2015) : Régularisation au cours de l’exercice : les ordres de reversement :L’ordredereversementestuneprocédurequi,enconstatantuntropperçuparuncréancierdel’établissementpermetlerétablissementdecréditssurlecompte budgétairequiainitialementsupportéladépensebudgétaire.Letotaldesmandatsémistelqu’ilapparaîtsurledernierbordereaudemandatsnedoitpasêtremodifié lorsquel’undesmandatsémisvientdefairel’objetd’unordredereversement.Lesordresdereversementsontétablisdanslesconditionsprévuesparlaprésente instructioncodificatrice.Ilscomportentlaréférencedumandatinitial.Lecontrôleglobaldesdépensesbudgétairess’effectueenretranchantdutotaldesbordereauxde transmissiondesmandatsémis(dépensesbrutes)letotaldesbordereauxdetransmissiondesordresdereversementetdonneainsiuntotaldesdépensesnettes.L’ordre de reversement est rendu exécutoire dans les mêmes conditions que le titre de recettes.Régularisation au titre des exercices antérieurs :Danslecasdetrop-payésconstatéssurexercicesantérieurs,lesrégularisationsdonnentlieuàémissiondetitresderecettes,dontlemontantestinscritenrecettesau budget de l’exercice courant.X - Créances irrécouvrables.Unguidedutraitementdescréancesirrécouvrableséditéparleministèredel'Economie(DGFiP),datéd’octobre2012.Undocumentutilepourlagestiondenos créances d’EPLE. Lescréances,surtoutlescontentieusesinscritesaucompte416,doiventfairel'objetd'unsuiviréguliernotammentauprèsdel'huissierquisuitledossiersurinstructiondu comptable.Siledébiteurestinsolvable,l'huissierdoitfournirunprocès-verbaldecarenceaucomptablequiproposeraalorsuneadmissionennonvaleurquidoitrésulter d'une décision du conseil d'administration. X.1 - Remise gracieuse.Ledébiteurd'unecréancerégulièrementmiseàsachargepeutprésenteràl’EPLEunedemandederemisegracieuseeninvoquanttoutmotifplaidantensafaveur(situationderessources,chargesdefamille,etc...).Ilappartientalorsauconseild’administrationdel’EPLEdeseprononcersurcettedemandequ'ilpeutrejeterouadmettredanssatotalitéoupartiellement.Ladécisionderemisegracieuseestpriseparleconseild'administrationaprèsavisconformedel'agentcomptablesauf lorsqu'elleconcerneunedesesdettes,ouparl'ordonnateurdanslecasoùlacréanceestinférieureàunseuilfixéparleconseild'administration(articleR421-69ducode del’éducation).Laremisededettetotaleoupartiellefaitdisparaîtreleliendedroitexistantentrel’établissementetsondébiteurenéteignantlacréance.Ilenrésulte quelaremisegracieuselibèrelaresponsabilitépersonnelleetpécuniaireducomptablepublic.Cependant,enraisonduprincipedel'autoritéabsoluedelachosejugée qui s'attache aux décisions de justice, un EPLE ne peut pas accorder la remise gracieuse de sommes mises à la charge d'un débiteur en vertu d'un jugement exécutoire.X.2 - Admission en non-valeur.Silaremisegracieuseéteintlerapportdedroitexistantentrel’établissementetsondébiteur,l'admissionennon-valeurnemodifiepaslesdroitsdel'EPLEvis-à-visdeson débiteur;enconséquence,l'admissionennon-valeurnefaitpasobstacleàunrecouvrementultérieurdansl'hypothèseoùledébiteurrevientàmeilleurefortune. L'admissionennon-valeurestunemesured'ordrebudgétaireetcomptablequiapourbutdefairedisparaîtredesécrituresdepriseenchargedel’agentcomptableles créances irrécouvrables.L'admissionennon-valeurpeutêtredemandéeparl’agentcomptabledèsquelacréanceluiparaîtirrécouvrable;l'irrécouvrabilitépouvanttrouversonoriginedansla situationdudébiteur(insolvabilitéattestéenotammentparl’huissier,adresseinconnue,disparition,etc...)oudansl'attitudedel'ordonnateur(refusd'autoriserlesmesures d’exécutionforcée)ouencoredansl'échecdurecouvrementamiable(créanceinférieureauxseuilsdesmesuresd’exécutionforcéedéfiniséventuellementparleconseil d’administration, etc...) ou du recouvrement contentieux. Ladécisiond'admissionennon-valeurrelèvedelacompétenceduCAetprécisepourchaquecréancelemontantadmis.Contrairementàlaremisegracieuse,l'admissionennon-valeurnedéchargepaslaresponsabilitéducomptablepublic.Lejugedescomptes,àquiilappartientd'apurerdéfinitivementlescomptes,conserveledroitdeforcerlecomptableenrecettesquandilestimequedespossibilitéssérieusesderecouvrementsubsistent,oupeutmettreendébetlecomptable s'ilestimequel'irrécouvrabilitédelacréanceapourorigineundéfautdediligences(CRCPACA14-05-1998,communed’Allos,C.comptes2-07-1998,communedu Bourget).Onnoteraquelenonrecouvrementdecréancesestuncasfréquentdemiseendébetdescomptables.ParailleurslerefusduCAd'admettreennon-valeurune créanceréellementirrécouvrablenesauraitempêcherlejugedescomptesdedéchargerlaresponsabilitédel’agentcomptablequiaeffectuélesdiligencesnécessaires ou qui n'a pu obtenir de l'ordonnateur l'autorisation de poursuivre le débiteur (C.Comptes, Mustière, 15-01-1879).Anoterégalementquelesmesuresmisesenoeuvreparlecomptabledoiventresterproportionnellesaumontantdelacréance;articleL111-7duCodedesprocédures civilesd'exécutioncrééparl'ordonnancen°2011-1895du19décembre2011:"Lecréancieralechoixdesmesurespropresàassurerl'exécutionoulaconservationdesa créance. L'exécution de ces mesures ne peut excéder ce qui se révèle nécessaire pour obtenir le paiement de l'obligation". Justifications à produire.Ilimportededéfinirdansl’EPLEdesrèglesdeprésentationdesdemandesd'admissionennon-valeur.Ainsi,parexempleetsousréserved'obtenirl'accordduconseil d’administration, les règles suivantes pourront être adoptées :-Pourtouteslescréancesd'unmontantunitaireinférieurauxseuilsdemesuresd’exécutionforcéefixésauplanlocal,aucunejustificationn'estàproduireparl’agent comptable ;-Adéfautdeseuilsfixésparleconseild’administrationdel’EPLEetpourlescréancesd'unmontantunitaireinférieurà40€,lemotifdel'irrécouvrabilitén'apasàêtre annotésurl'étatdescréancesprésentéesennon-valeuretlespiècesattestantdel'irrécouvrabilitédelacréancedevrontêtretenuesàladispositiondel'assemblée délibérante si elle le souhaite.- Pour les créances d'un montant unitaire compris entre 40 € et 160 €, seul le motif de l'irrécouvrabilité doit être annoté sur l'état des créances irrécouvrables.-Pourlescréancesd’unmontantunitairesupérieurà160€,lespiècesjustificativesattestantl’irrécouvrabilitédelacréancedoiventêtrejointesàl’appuiducomptede gestion.Aujugedescompteslecomptablepublicdoitjustifieraujugedescomptesdel'irrécouvrabilitédescréances.Cependant,dansunsoucidecohérenceetafindenepas alourdirlachargedetravaildesagentscomptables,lesjustificatifsproduitsaujugedescomptesserontidentiquesàceuxprésentésauconseild'administrationdel'EPLE. Cependantlespiècesjustifiantdel'irrécouvrabilitédelacréancequinesontpasjointesaucomptefinancier,sonttenuesàladispositiondujugedescomptesquipeuten exiger communication pour vérifier que les diligences nécessaires ont été faites par le comptable et que l’ANV ne sert pas simplement à annuler une créance non suivie.Concernantlejustificatifcommuniquéparl’huissier,uneréponsedelaDAFsurlanécessitéd’avoiruncertificatd’irrécouvrabilitépourprésenterauconseil d’administrationuneadmissionennon-valeur.Deplusenplusd’huissiers,eneffet,n’utilisentplusexpressémentcetermedansleurcourrier.«Onrappelleraque l'InstructioncomptableM9-6nefaitpasexpressémentmentionàuncertificatd'irrécouvrabilitémaispréciseque:danslamesureoùlesmotifsd'irrécouvrabilitéontété clairementévoquésdanslerapportdel’huissier,riennes'opposeàcequelacréancesoitprésentéeennon-valeur».Onpourraainsiremplacerlecertificatdecarence par une lettre claire de l’huissier indiquant l’impossibilité de recouvrer la créance et les motifs.XI - Paiement en ligne.Mise à disposition par les EPLE d’un service de paiement en ligne.Undécretn°2018-689du1eraoût2018imposeauxadministrationsdemettreàdispositiondesusagersunservicedepaiementenligneconformémentàl’article75de la loi n° 2017-1775 du 28 décembre 2017 de finances rectificative pour 2017.Cettemesureestapplicableselonlecalendrieretlesseuilsprévusàl’article4-4°dudécretprécité:«Parlesétablissementspublicslocauxd'enseignement,les établissements publics locaux d'enseignement et de formation professionnelle agricoles, les établissements publics locaux d'enseignement maritime et aquacole : - au plus tard le 1er juillet 2019 lorsque le montant de leurs recettes annuelles est supérieur ou égal à 750 000 euros ; - au plus tard le 1er juillet 2020 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 250 000 euros ; - au plus tard le 1er janvier 2022 lorsque ce montant est supérieur ou égal à 75 000 euros ; »Le décret précise par ailleurs que pour :«II-l'applicationduI,lemontantdesrecettesannuelless'entenddesrecettesencaissablesautitredesventesdeproduits,demarchandisesoudeprestationsde services.Ils'apprécieau31décembredel'avant-dernièreannéeprécédantcelleautitredelaquellelespersonnessontsoumisesàl'obligationprévueàl'article2pourla premièrefois.Pourlespersonnescrééesaprèsle1erjanvier2020,lamiseenconformitéauxobligationsprévuesàl'article2intervientauplustardau1erjanvierdela deuxième année suivant la date de leur création. »XII - Modalités d’encaissement des recettes.L’arrêté du 24 décembre 2012 modifié précise dans son titre II les moyens ou instruments de paiement pour l’encaissement des recettes publiques.Les recettes publiques sont payables par :a)Parprélèvementbancaireoumoyendepaiementassimilé(titreinterbancairedepaiementettélérèglement)lorsquel'ordonnateuroulecomptableacceptecemoyen de paiement selon les modalités définies par le directeur général des finances publiques ;b) Par virement depuis un compte ouvert auprès d'un établissement ou d'un organisme autorisé à effectuer ce service de paiement,c) Par chèque tiré sur un compte ouvert auprès d'un établissement ou d'un service autorisé à effectuer des opérations de banque,d) Par l'une des formes de carte de paiement suivantes :― carte bancaire, à distance ou au guichet d'un comptable public ou d'un régisseur lorsqu'il est doté de l'équipement de lecture de carte ;― porte monnaie électronique auprès d'un comptable public ou d'un régisseur, lorsqu'il est doté d'un lecteur de carte, pour les recettes inférieures à 100 euros ;e)Parcartebancaire,danscertainscas,pourlestimbresfiscaux,àdistanceouauguichetd'uncomptablepublicoud'undistributeurdetimbre,lorsqu'ilssontdotésde l'équipement de lecture de carte ;f) En espèces lorsque le montant unitaire de la recette est inférieur au plafond fixé par l'article 1680 du code général des impôts. (300 €);g) Par mandat postal ;h)Parinstrumentsdepaiement,telsquedéfinisparl'articleR.1617-7duCGCT,pourlerèglementdesprestationsdeservicesrendusauxparticuliersparlesorganismes publics ;i) Par les autres moyens définis par l'article 25 du décret du 7 novembre 2012.XII.1 - Le plafond pour l’encaissement en espèces des créances.Depuisle1erjanvier2014,enapplicationdel'article1680ducodegénéraldesimpôtsetdel'article11del'arrêtédu24décembre2012,lesrecettespubliques encaisséesaucomptantousurlefondementd'untitrederecette,parunagentcomptableouunrégisseur,nepeuventêtreencaisséesenespècesquelorsquele montant unitaire est inférieur à 300 €. Voir la note de la DGFIP du 27 mai 2014.Lesagentscomptablesdesorganismespublicssonttoutefoisautorisésexceptionnellementàacceptercertainsencaissementsenespècesau-delàde300€pourdes recettes encaissées :- auprès de publics en grande précarité (personnes sans compte bancaire ou en situation de surendettement),- auprès de débiteurs étrangers (notamment visiteurs étrangers dans les établissements culturels),- à l'étranger (réglementation locale fixant un seuil différent, difficultés à ouvrir un compte bancaire dans certains Etats, etc.),-relevant de l'activité commerciale. Acompterdu1juillet2020l’article1680précisequedésormaislesencaissementssontfaitsnonplusdanslesannexesdesDDFIPmaischezdesprestatairesextérieurs (LaPoste,bureauxdetabac….):«lesimpositionsdetoutenatureetlesrecettesrecouvréesparuntitreexécutoire,mentionnéàl'articleL.252 Adulivredesprocédures fiscales,sontpayablesenespèces,danslalimitede300€,selonlecasàlacaisseducomptablepublicchargédurecouvrementouauprèsduoudesprestataires désignésenapplicationduAduIdel'article201delaloin°2018-1317du28décembre2018definancespour2019».Cecivautpourlesdépôtsd’espècesperçuespar les EPLE à déposer sur les comptes Trésor.XII.2 - Faux billets.Depuisjanvier2023etladisparationdelaResponsabilitépersonnelleetpécuniaireiln’yaplusdeprocédurededébetouderemisegracieuse.Attentiondoncaux documents établis avant cette date sur le point de la responsabilité des régisseurs et comptables.Undocumentd’Aix-Marseillesurlesujet(2014);source:extraitdel’instructiondu22juillet2013relativeauxmodalitésdegestiondesmoyensdepaiementetdes activités bancaires du secteur public.Une plaquette éditée par la Banque de France pour vous aider à détecter les faux billets. A diffuser largement dans vos établissements.