Service de Restauration et d’Hébergement (2)VI - Loi EGALIM, circuits courts, commerce équitable, lutte contre le gaspillage.Uneréponseinstructiveduministredel’Agricultureetdel’alimentationàlaquestionécriten°22822portantsurlescircuitscourtsdanslarestaurationcollective publique. Lesite«MacantineEGAlim»avecquantitédedocumentationsetnotammentun«Guidepratiquepourdesprestationsintégrantdesproduitsdurablesetdequalité» (mai2022- conseil national de la restauration collective).Unautreguide«Ducommerceéquitabledansmacantine»pourintégrerlesévolutionsdelaloin°2021-1104du22août2021portantluttecontreledérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets.Circuit court dans les cantines des lycées et collèges.Réponse(17/03/22)duMinistèredel'éducationnationaleàlaquestionécriten°22824«Favoriserl'alimentationencircuitcourtdanslescantinesdeslycéeset collèges ».Education à l’alimentation et au goût.Unvademecumviseàarticulerlesobjectifsdesanté,dedéveloppementdurableetdecitoyennetédanslecadred’uneéducationàl’alimentationetaugoûtqui mobilisetoutelacommunautééducativeetlespartenairesdel’École.Ilprésentel’organisationdecetteéducationàl’alimentationetaugoûtenmilieuscolaireetse prolonge par des ressources mises en ligne sur le portail Éducation à l’alimentation et au goût du site Éduscol. Lutte contre le gaspillage alimentaire.La page du ministère de l’agriculture.Loi n° 2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l'économie circulaire.Loin°2016-138du11février2016relativeàlaluttecontrelegaspillagealimentaire.Laloiinsèredanslecodedel'environnementunesous-section1bisintitulée« « « Lutte contre le gaspillage alimentaire », article L. 541-15-4 et suivants.Dispositif Lait et fruits à l’école.Leprogramme«LaitetFruitsàl’école»permetd’obteniruneaidepourladistributiondefruitsetlégumes,debananes,delaitetdecertainsproduitslaitiersaux élèves de la maternelle à la terminale, dans les établissements scolaires. VII - Accueil en collectivité d’élèves présentant des troubles de santé sur une longue période - allergies.Circulaire du 10 février 2021 sur le PAI.Cìrculaire n° 2003-135 du 08/09/03 : enfants et adolescents atteints de troubles de santé.EDUSCOL : textes de référence sur la scolarisation des élèves en situation de handicap.Les dispositions de la circulaire ont pour but d’harmoniser les conditions d’accueil en collectivité des enfants atteints de maladie chronique, d’allergie et d’intolérance alimentaires en offrant un cadre et des outils susceptibles de répondre à la multiplicité des situations individuelles rencontrées. Elles doivent permettre aux enfants et adolescents concernés de suivre leur scolarité ou d’être accueillis en collectivité tout en bénéficiant de leur traitement, de leur régime alimentaire, d’assurer leur sécurité et de compenser les inconvénients liés à leur état de santé. La population concernée par les dispositions est constituée des enfants ou adolescents atteints de troubles de la santé évoluant sur de longues périodes (à l’exclusion des maladies aiguës), d’allergie ou d’intolérance alimentaires, pour lesquels des mesures particulières doivent être prises dans les collectivités qui les accueillent.Cette circulaire est applicable dans les écoles et les établissements publics locaux d’enseignement relevant du ministère chargé de l’éducation nationale.A voir sur le site de l’ESEN la fice sur le sujet : PAI : Projet d'Accueil IndividualiséAllergies alimentaires.Depuis 1999, les établissements scolaires ne peuvent pas refuser l'accès à la cantine scolaire aux enfants souffrant d'allergies alimentaires. L'allergie est aujourd'hui considérée comme une maladie de longue durée n'empêchant pas la scolarisation mais devant faire l'objet d'un projet d'accueil individualisé (PAI).En cas d'allergies alimentaires, le PAI permet donc de mettre en place des mesures selon les besoins de l'enfant allergique. Ainsi il convient de spécifier dans ce projet d’accueil individualisé :- Le régime alimentaire de l'enfant : l’affichage INCO peut permettre aux enfants et adolescents selon leur maturité, de composer leur repas en fonction des évictions nécessaires, les services de restauration collective peuvent dans ce cas proposer un plat de substitution ou des repas spéciaux d’emblée. Le processus du panier-repas peut être mis en place dans le cadre du PAI et uniquement pour les enfants relevant d’une pathologie alimentaire à risque ; la famille assure alors la pleine responsabilité de la fourniture du repas, du conditionnement et du transport. La chaîne du froid doit être impérativement respectée, de la fabrication du repas par la famille jusqu'à sa présentation à l'enfant lors du déjeuner à l'école.- Le protocole d'utilisation des médicaments- Le protocole en cas d'urgence : diagnostic, signes d’appel visibles, et si besoin, contenu de la trousse d’urgence. Il doit être clair, synthétique et précis. Les médecins à joindre et les permanence téléphoniques accessibles doivent être précisés. Il est prescrit par le médecin traitant de l’enfant, le plus souvent l’allergologue, enseigné à l’enfant et aux parents, validé par le médecin scolaire et enseigné également aux personnes ressources.À noter : il ne peut en aucun cas être demandé des actes relevant de l'exercice de la médecine ou de l'ordre du soin à des personnes qui n'ont pas la formation adéquate. La participation des gestes de surveillance ou d'aide d'urgence ne doit pas entraîner des décisions thérapeutiques.Question écrite AN n°105513 - 23 août 2011 : accueil des enfants souffrant d'allergies alimentaires dans les cantines scolaires.VIII - Intoxication alimentaire.Quelles que soient les précautions prises lors de l'achat des denrées alimentaires, la préparation des repas et le service, le risque toxi-infectieux existe.Définition officielle de la TIAC : Une TIAC est définie par l'apparition d'au moins deux cas groupés similaires d'une symptomatologie dont on peut rapporter la cause à une même origine alimentaire.Pour qu'une TIAC se déclare il faut une concordance de "malchances", voire de fautes :- l'aliment doit être contaminé,- l'aliment n'est pas stocké correctement,- l'aliment doit être consommé.En cas d'accident alimentaire, la priorité est d'assurer la prise en charge médicale des malades et d'alerter les autorités.Le responsable de l'établissement doit :- Prévenir immédiatement le médecin de l'établissement ou un médecin traitant ou un service médical d'urgence.- Recenser les malades et les symptômes.- Noter la date, l'heure des premiers symptômes et leur nature.- Déclarer la TIAC aux autorités médico-administratives dans les plus brefs délais :- le médecin référent de la direction départementale de l'action sanitaire et sociale (DDASS) ;- le directeur des services vétérinaires ;- le médecin de la santé publique spécialisé dans les tâches médico-scolaires, chargé d'assurer la liaison entre l'inspection académique et la DDASS (sauf dans le cas des restaurants universitaires, où le médecin conseiller technique auprès du recteur sera directement avisé) ;- le médecin responsable départemental de l'inspection académique ;- le médecin conseiller technique auprès du recteur de l'académie ;- le directeur du bureau municipal d'hygiène (le cas échéant) ;- l'inspecteur d'académie.- Parallèlement, tous les "repas-témoins" disponibles, les restes des denrées servies aux convives et, le cas échéant, les restes des matières premières correspondantes, devront être consignées sur place, entre 0 et +3°C, à disposition des services qui procéderont aux investigations prévues dans ce cas. Il est rappelé que les "repas-témoins" ne doivent pas être utilisés pour les besoins des auto-contrôles, mais qu'ils sont exclusivement réservés aux recherches analytiques qui complètent l'enquête TIAC.IX - Internats d'excellence - internats de la réussite.La scolarité en internat, notamment dans le cadre de l'éducation prioritaire ou dans les zones rurales isolées, est un puissant levier pour la réduction des inégalités.ladeuxièmeétapedudéveloppementdes«internatsd'excellence»etdesplansacadémiquesdel'internat.Lacirculairen°2009-07amisenplacelesinternats d'excellenceetdéveloppementdesinternatsscolaires.Ontsuivilescirculairen°2010-099du8-7-2010etlaconventiondu20octobre2010entrel'Etatetl'ANRU relativeauprogrammed'investissementsd'avenir(action:internatsd'excellenceetégalitédeschances);puislaconventiondu13février2017portantavenantn° 4àlaconventiondu20octobre2010entrel'Etatetl'ANRUrelativeauprogrammed'investissementsd'avenir(Actions:«Internatsd'excellenceetégalitédes chances » et « Internats de la réussite »).Désormais c’est la circulaire n° 2016-076 du 18 mai 2016 qui définit les objectifs ainsi que les modes de fonctionnement et de pilotage de l'internat public.Circulaire n° 2016-076 du 18-5-2016 : internat de la réussite pour tous.Circulaire MEN/Ville n° 2009-073 du 28-5-2009 relative au développement des « internats d'excellence » et des plans académiques de l'internat.Arrêté du 5 juillet 2024 : octroi du label « Internat d’excellence – ruralité » relevant du Plan France Ruralités.Uninternatd’excellenceestuncollègeouunlycéedanslequelviventlesélèvesetlesadultesquilesencadrent,toutaulongdelasemaine.Danslesinternats d’excellence, toutes les conditions sont réunies pour que les jeunes puissent réussir scolairement, s’épanouir collectivement et préparer au mieux leur avenir.Enplusdescours,lesinternesbénéficientd'unaccompagnementpédagogiquepersonnalisé:révisiondescours,accompagnementdutravailpersonnel.Leursont également proposées des activités sportives et culturelles à vivre collectivement.La page ministérielle.La page EDUSCOL.La page ONISEP.