Gestion matérielle (3)Logements - locauxI - Les logements de fonction et concessions de logements.ATTENTION:cesujetestdansunfloujuridiquecertainavecdesdispositionsparfoiscontradictoiresentrelestextesEducationnationaleetlestextesconcernantle Domainedel’Etat.Depluslescollectivitésterritorialesprennentsouventdesdécisionsconcernantleslogementsdefonctionencontradictionaveclestextes,notamment le code de l’Education.Lesanalysesetdocumentsci-dessousnesontdoncquedesélémentsvouspermettantlecaséchéantd’argumentermaismalheureusementsouventlerecoursau tribunal administratif restera la seule solution en cas de problème.Astreintes : voir cette page.I.1 - Textes.Texte de référence : le décret du 14 mars 2008 (article 3) - retranscrit dans le Code de l’Education, et le code du domaine de l’Etat (notamment article R94).- Code général de la propriété des personnes publiques (notamment article R2124-78).- Décret repris dans les articles R.216-4 et suivants du code de l’Education.- Anoterqu’unnouveautexte:ledécretno2012-752du9mai2012estparudansledomainedesconcessionsdelogementdel’Etat.Maiscetextenes'appliquepas aux EPLE. Par contre certaines collectivités peuvent s'appuyer dessus pour redéfinir les NAS des EPLE. Pourlemomentcontinuonsdenousbasersurlecodedel’Educationquiapparaitcommeleseultexteapplicabledansnosétablissementsscolaires;celaestd’ailleurs confirmé par l’ article R2124-78 du code de la propriété des personnes publiques.-Undocumentintéressant,mêmesijenepartagepastouslesavisetqu’iln’aaucunevaleurjuridique:lelivretduSNPDENsurleslogementsdefonction;maisilestde novembre 2008, donc il commence à dater et certains des éléments qu’il contient ne sont plus valables ; à lire avec précaution donc.- Un article plus récent (2021) mais moins complet du SNPDEN.- Un article récapitulatif du SPDEN (2022) sur les logements de fonction.I.2 - Mise en oeuvre.Lespersonnelsénumérésdanslecodedel’éducation(art.R.216-5)etenparticulier"lespersonnelsdedirection,d’administration,degestionetd’éducation",peuvent obtenirdeslogementspar"nécessitéabsoluedeservice",dontlenombrevarieenfonctiondel’importancedel’établissement(art.R.216-6),et,s’ilrestedeslogements disponiblesaprèscesattributions,parconventiond’occupationprécaire(COP).Ceslogementssontconcédésparunedécisionduprésidentdelacollectivité (convention)auxpersonnelsquioccupentlesemploisdontlalisteestarrêtée,pourchaquelycéeoucollège,parunedélibérationdelacollectivitéterritorialeprisesur proposition du conseil d’administration de l’établissement (art. R. 216-16 et R. 216-17). Laconcessionparnécessitéabsoluedeserviceestdoncaccordéeparlacollectivitéterritorialequialachargedel'établissementparunarrêtéprisaprésavisduCA. L’arrêtédelaCTfixantlesNASlesattribueàunefonctionetnonàunepersonne.Laconventionquiseraensuiteétablieavecl’agentconcernéseraprisenapplication de cet arrêté sans nouveau passage en CA.Le nombre de logements dont peut bénéficier l’EPLE dépend d’un barème qui est fonction du nombre et du régime des élèves (voir le décret du 14/03/2008).Avantlestextesdeladécentralisationde1985,unecirculaireprévoyaitunordred’attributiondeslogements.Elleprévoyaitquesideuxlogementsétaientdisponibles,ils étaientdestinésauchefd’établissementetaugestionnaire.Audelàdedeux,ilyavaitalternanceentrel’Administration(direction,CPE)etl’Intendance.Cettecirculaire estaujourd’huicaduque;etiln’yaactuellementaucuntextefixantunordredeprioritéd’attribution.C’estlacollectivitéderattachementetelleseulequiattribueles logementsaprèsavisduconseild’administrationsurpropositionduchefd’établissement.Pourattribuerlenombredelogementsnombredecollectivitéssebasentsurla notionde«nécessitéabsoluedeservice»enestimantbénéficiantquepourbénéficierd’unlogementparNAS,ilfautquelesfonctionscorrespondantespnepuissentêtre exercéesnormalementsansquel’agentsoitlogésurplace(voirci-apréslajurisprudence).Ainsilespersonnelsdedirection,d’administration,degestionetd’éducation nepeuventbénéficierd’unlogementdansunEPLEquesileuremploifiguresurlalistearrêtéeparlacollectivité,"laquelledoitêtreétablieenprenantencompteles fonctions qui ne pourraient être exercées normalement par un agent qui ne serait pas logé sur place". L’existence d’un ordre d’attribution est donc purement indicatif ; et le TA de Dijon avait déjà, en 1991, rejeté la circulaire antérieure au décret de 86.Selonledécret,leCA,surrapportduchefd’établissement,proposelalistedesemploisdontlestitulairesbénéficientd’unconcessiondelogement;maislepouvoirde décisionappartientàlacollectivitépropriétairedeslogements.FautilobligatoirementunepropositionémanantduCAdel’EPLEpourquelacollectivitépuissearrêterou modifierlalistedesbénéficiaires(principedelacompétenceliée)?Laréponsesemblepositive;maiscomme,saisiedecetteproposition,lacollectivitén’estpastenue parl’avisduCAetpeutarrêteruneautrelistequecelleproposée,onpeutpenserqu’ellepeutàtoutmomentintervenirpourmodifieruneanciennepropositionetrevoirla situationenplace.Lajurisprudencesurcepointn’estpasencorebienétabliemaisévoluerapidementdansunsenspeufavorableauxpersonnelsdel’EN.Voirci-après le paragraphe « jurisprudence ».AveclestextessurladécentralisationseposelaquestiondesattributionsdelogementauxTOS,personnelsdescollectivitésterritoriales.Unpremierélémentde réponseaveclaloidu19février2007relativeàlaFonctionPublique Territorialequiindiquedanssonarticle67:«L'attributiondeslogementsdefonctionauxpersonnels techniciens,ouvriersetdeserviceexerçantdansunétablissementpubliclocald'enseignementfaitl'objetd'unepropositionpréalableduconseild'administrationde l'établissementprécisantlesemploisdontlestitulairespeuventbénéficierdel'attributiond'unlogement,gratuitementoumoyennantuneredevance,lasituationetles caractéristiquesdeslocauxconcernés.».Cequinechangerienàlasituationantérieure:leCApropose,laCTdispose;eneffet,onremarqueraqu’endroitstrict,ilne s’agitdelapartduCAdel’EPLEquedefaireune«propositionpréalable»quineconstitueenaucuncasun«avisconforme»susceptibledelierl’assemblée délibérantedelacollectivitéterritoriale.Toutauplusonmaintientun«parallélismedesformes»entreletraitementréservéauxfonctionnairesdel’Etatetceluiréservés auxpersonnelsterritoriaux.Iln’endemeurepasmoinsquelacollectivitéseralibredesadécisionfinale,notammentendécidantd’augmenterlequotadelogement réservés aux personnels TOS contre éventuellement la proposition du CA de l’EPLE.Perceptiondesloyers:undocumentdel’académiedeReims(mai2008).LaconventionpouruneCOPditprévoirquipercoitlesloyers(laCToul’EPLE)etlerégime des charges locatives.Caution : FAQ : une CT peut-elle demander une caution pour un logement en convention d’occupation précaire ? (2012)Rienn'interditàlaCTRdedemanderunecautionàconditionquecettemodalitésoitprévuedanslaconventionencadrantlesconditionsd'occupationdulogementau personnelentrant.Enl'absence,dedispositionsparticulièresàladéterminationdumontantdelacautiononpourraseréférerauxdispositionsdel'article22modifiédela loin°89-462du6juillet1989tendantàaméliorerlesrapportslocatifsetportantmodificationdelaloin°86-1290du23décembre1986quiprévoitqu'undépôtdegarantie peutêtredemandéparlebailleur«pourgarantirl'exécutiondesesobligationslocativesparlelocataire».Parailleurscemontantselonlestermesdelaloi,nepouvant« êtresupérieuràunmoisdeloyerenprincipal»,sonévaluationautitredesconcessionsparNASetUSdevraitànotresensêtredéterminéenfonctiondel'évaluation établieparleservicedesdomaines.Enfin,s'agissantd'uneconcessionattribuéesurlabased'uneconventionétablieparlacollectivité,quidélibèreencesens,seulle comptable de la collectivité nous semblerait fondé à pouvoir l'encaisser, sauf disposition expresse de la convention conclue entre la collectivité et l'établissement.I.3 - Réponses ministérielles.Uneréponse(12/03/09)duMinistèredel'éducationnationalesurl’applicationdudécretde2008,etnotammentsurlemaintiend’uneNAS.Uneprécisionsurlemaintien del'avantageaccordéauxpersonnelslogésparnécessitéabsoluedeserviceencasderéductiond'effectifd'unétablissementpubliclocald'enseignement(réponse ministérielle à une question d’un sénateur).Uneréponse(15/05/14)duMinistèredel'éducationnationale,del'enseignementsupérieuretdelarechercheàunequestionécrited’unsénateurportantsurl’attribution des logements de fonction des établissements publics locaux d'enseignement et la qualité des personnels bénéficiaires.Uneréponse(17/09/13)surlamiseenœuvredelaréformepourlesagentsdel’Etat;cetteréponsenesemblepasconcernerlespersonnelsd’EtatenEPLE.Réponseà laquestiond'undéputéconcernantlaréformedurégimedesconcessionsdelogementapplicableauxagentsdel'Étatquimodifielesconditionsd'attributiondes logementsdefonctionetsupprimelagratuitédesavantagesaccessoiresdontilsbénéficiaient.Laréponseministérielleexplicitelecadredelamiseenoeuvredecette modification réglementaire.Uneréponse(18/12/2012)surlaNASetunecaution.DansuneréponsepubliéeauJOSénatdu18/10/2012,leministèredel'éducationnationaleindiquequela demande de caution pour un logement par NAS est possible.I.4 - Jurisprudence.Jurisprudence(07/2017):unegestionnaireavaitdemandél’annulationdurejetdesademandededérogationàsonobligationderésidencesursonlieud’affectation.La couradministratived’appeldeMarseilledansunjugementdu31janvier2017ad’abordrappeléque,conformémentauxdispositionsdesarticlesR.216-4,R.216-5etR. 216-17ducodedel’éducation,ilappartenaitàlacollectivitéterritorialederattachementdel’EPLEd’arrêterlalistedesemploisdontlestitulairesbénéficientd’une concessiondelogementparnécessitéabsoluedeservice(NAS)ouparutilitédeservice.Ils’agitbiend’attributiondeslogementsàdesfonctionsetnonàdespersonnes par le biais d’un acte pris par la collectivité qui se traduira après en concessions nominatives.Lacouraensuiterelevéquelesconcessionsdelogementparnécessitéabsoluedeservicesontaccordéesauxpersonnelsdedirection,d’administration,degestionet d’éducation,enapplicationdel’articleR.2124-65ducodegénéraldelapropriétédespersonnespubliques(sesubstituantàl’articleR.94ducodedudomainedel’État), lorsquel’agentnepeutaccomplirnormalementsonservice,notammentpourdesraisonsdesûreté,desécuritéouderesponsabilité,sansêtrelogésursonlieudetravail ouàproximitéimmédiate.Lacourenadéduitqu’ilnepeutêtredérogéàl’obligationderésidenceparnécessitéabsoluedeservice«qu’àtitreexceptionnel»,lorsquela situationpersonnelledel’agentlejustifieetqueladérogationn’estpasdenatureàcompromettrelabonnemarcheduserviceauregarddesresponsabilitésdecetagent et des sujétions liées aux fonctions qu’il exerce.Enl’espècelacouraconcluquel’obligationfaiteàlarequérantederésidersursonlieudetravailrépondaitdirectementà«unimpératifdebonnemarcheduservice»et aécartélesargumentsliésàsasituationpersonnelle;appliquantainsilajurisprudence«SieurHoffert»(C.E.,21avril1950)selonlaquellelebénéficed’unlogementde fonction est accordé dans l’intérêt du service et non en fonction des convenances personnelles de l’agent.Onretrouveicilajurisprudenceduconseild’Etat«DépartementduValdeMarne»du12décembre2014:«ilrésulteainsidesdispositionsdesarticlesR.216-16etR. 216-17ducodedel'éducationqu'ilappartientàl'organedélibérantdelacollectivitéterritorialederattachementdel'établissementd'enseignementd'arrêter,surla propositionduconseild'administrationdel'établissement,lalistedesemploisdontlestitulairesbénéficientd'uneconcessiondelogementparnécessitéabsoluede serviceouparutilitédeservice,lasituationetlaconsistancedeslocauxconcédés,ainsiquelesconditionsfinancièresdechaqueconcession,danslalimite,s'agissant desagentsdevantêtrelogésparnécessitéabsoluedeservice,dunombredéterminéparlebarèmeétablidanslesconditionsprévuesàl'articleR.216-6;qu'ils'ensuit quelespersonnelsdedirection,d'administration,degestionetd'éducation,mentionnésàl'articleR.216-5ducodedel'éducation,nesauraientêtreregardéscomme bénéficiantd'undroitàêtrelogésdansl'établissementparnécessitéabsoluedeservicequedanslamesureoùleuremploifiguresurunelistearrêtéeparl'organe délibérantdelacollectivitéterritorialederattachement,laquelledoitêtreétablieenprenantencomptelesfonctionsquinepourraientêtreexercéesnormalementparun agent qui ne serait pas logé sur place ».Ilenressortqu’envertudel’articleR.216-4ducodedel'éducationlesconditionsdanslesquellesdesconcessionsdelogementpeuventêtreaccordéesauxpersonnels del'ÉtatdanslesEPLEsontdésormaisfixéesparlesarticlesR.2124-64àR.2124-77ducodegénéraldelapropriétédespersonnespubliquesetparlesarticlesR. 216-5àR.216-18ducodedel'éducation.Leconseild’Étatajugéquelaseuleappartenanceàlacatégoriedespersonnelsdedirection,d'administration,degestionet d'éducationmentionnéeàl’articleR.216-5ducodedel’éducationnesuffisaitpasàouvriràcespersonnelsundroitàl’attributiond’unlogementdefonctionenNAS.Il fautégalementquelafonctionoccupéefiguresurlalistearrêtéeparlacollectivitéderattachementdanslerespectdubarèmefixéparl’articleR.216-6,s’agissantdu nombredelogementsconcédésparNAS.Etlescollectivitésterritorialesontledroitdevérifierquelesfonctionsattachéesàcesfonctionsnepourraientêtreexercées normalementparunagentquineseraitpaslogésurplace.Danslecascontraire,lacollectivitéderattachementpeutrefuserd’yinscrireleoulesemploisconcernés, quandbienmêmelesfonctionsexercéessontmentionnéesàl’articleR.216-5ducodedel’éducation.Leconseild’Etatdansl’arrêtdedécembre2014aainsijugéqu’un département,enneportantpasl’emploideCPEsurlalistedeceuxbénéficiantd’unlogementparNAS,avaitestiméquelesfonctionscorrespondantespouvaientêtre exercées normalement sans que le conseiller principal d’éducation soit logé sur place.Lesarticlesducodedel’éducationfonttoujoursréférenceaucodedudomainedel’Etatmaislajurisprudenceseréfèredésormaisaucodegénéraldelapropriétédes personnespubliquesetnotammentàl’articleR2124-65quiindique«uneconcessiondelogementpeutêtreaccordéeparnécessitéabsoluedeservicelorsquel'agent nepeutaccomplirnormalementsonservice,notammentpourdesraisonsdesûreté,desécuritéouderesponsabilité,sansêtrelogésursonlieudetravailouàproximité immédiate»,etàl’articleR2124-68:«Lorsqu'unagentesttenud'accomplirunserviced'astreintemaisqu'ilneremplitpaslesconditionsouvrantdroitàlaconcession d'un logement par nécessité absolue de service, une convention d'occupation précaire avec astreinte peut lui être accordée ».Cettejurisprudenceposelaproblématiquequ’ilappartiendraitdoncàunecollectivitéderattachementdeporterunjugementsurlesconditionsd’exercicedesfonctions d’unfonctionnaired’Etat.Sionpeutéventuellementlecomprendredanslecasd’unCPEdansunétablissementsansinternat,ilenvatoutautrementpouradmettre qu’unerégionouundépartementpuissejugersilesfonctionsdegestionnairepeuventêtreexercéessanslogementenNAS.CertesunlogementenCOP(convention d’occupationprécaire)seraitpossiblemaiscombiendegestionnairesaccepterontlescontraintesetlesdépassementsd’horairestoutendevantpayerunloyeretdes charges?DernièrementledépartementdesCôtesd’ArmorsouhaitaitnepluslogerenNASquelesprincipauxdescollègesdudépartement,etdeneproposeraux gestionnaires que des concessions par utilité de service (voir l’article du SNPDEN). Paruncourrierendatedu7octobre2013leministèredelaRéformedel’Etat,deladéccentralisationetdelafonctionpubliqueàréponduàl’Associationdes départementsdeFrance(ADF)quil’interrogaitsurlesujetqu’encequiconcernel’attributiondelogementsdefonctiondanslesEPLEledispositifrreposaitsurlesrègles particulières du code de l’Education. Mais reste la question de la «nécessité de service» pour certains petits établissements.II - Occupation de chambres ou de logements dans des EPLE - Tarifs - Compétence.EndehorsdesNASetdesCOPquisontrégiespardesconventions,ilexisteaussilamiseàdispositiontemporaireàdespersonnelsdel’EPLE(souventprofesseurs contractuels) de chambres ou logements pour quelques nuitées. A noter que s’il ne s’agit pas de quelques nuitées une COP doit être établie.LeCAd’unEPLEn’apascompétencepourfixerlemontantdelaredevanceoud’untarifdenuitéepourl’occupationdepiècesd’unlogementdefonctionoud’une chambredeservicedansl’établissement.C’estlacollectivitéterritorialederattachementquidoitfixerlesconditionsetlestarifsainsiquelebénéficiairedelaredevance puisqu’ils’agitdudomainedel’hébergementquirelèvedesCT.Cette«information»etautorisationdelaCTpropriétaireenindispensableentermesderesponsabilitéet d’assurance.Reprisedel’articleparudanslen°17(été2003)delarevue“ObjectifEtablissement”Mêmes’ildatede2003,cetexteesttoujoursd’actualitésurlefond:lacollectivité doitfixerletarifetindiquerquiperçoitlesloyers;cequiestonnepeutplusnormalétantdonnéqu’ellealaresponsabilitéduSRH.Anoterqu’entoutelogiqueles recettes de ce type devraient figuer au service SRH..III - Réparations à la charge du locataire ou du propriétaire.Laquestionseposefréquemmentdesavoirsitelleoutelleinterventiondanslelogementouréparationrelévedel’occupantoudel’établissement;untextepermetde trancher en définissant les réparations locatives :Décretn°87-712du26août1987prisenapplicationdel'article7delaloin°86-1290du23décembre1986tendantàfavoriserl'investissementlocatif,l'accessionàla propriétédelogementssociauxetledéveloppementdel'offrefoncièreetrelatifauxréparationslocatives.Cetextepeutêtreutilepourdéfinircequirelèvedel’EPLEet ce qui est du ressort de la collectivité ou du budget de l’EPLE.Le site «Service public».Le site ministériel.On notera que le contrat éventuel d’entretien de la chaudière est une dépense locative qui n’a pas vocation à être prise en charge par l’EPLE.IV - Avantage en nature et prestations en nature du logement.Ilfautdistinguerdeuxchosesdifférentes:l’avantageennaturepourlecalculdescotisationsetl’impositiondontlemontantfiguresurlebulletindepaye,etles prestations en nature.IV.1 - L’avantage en nature imposable.Considérécommeunavantageennature,lelogementdefonctiondoitfairel’objetd’unedéclaration.Acetitre,ilestsoumisàlataxation:taxed’habitation,taxe d’enlèvementdesorduresménagères,régimederetraireadditionnelledelafonctionpublique(RAFP),cotisationsCSGetCRDS.Lelogementdefonctionestégalement pris en compte pour le calcul de l’impôt sur le revenu.L’évaluationdel’avantageennaturelogementenvueducalculdescotisationsdesécuritésocialeetdel’assujettissementàl’impôtsurlerevenufaitl’objetchaque annéed’unenoted’unRectoratavecunmodedecalcul.Legestionnaireremplitl’enquêteetlatransmetauxservicesrectorauxpourimputationsurletraitementde l’agent.L’avantageennatureestestimésoitforfaitairement,soitd’aprèsunevaleurlocativeservantàl’établissementdelataxed’habitation,enrichiedesprestations accessoires. IV.2 - Les prestations en nature.EnapplicationdesdispositionsdesarticlesR.216-4àR.216-19duCodedel’éducation,relatifsauxconcessionsdelogementaccordéesauxpersonnelsdel’Etatdans lesEtablissementsPublicsLocauxd’Enseignement(E.P.L.E.)lesconcessionsdelogementaccordéesparnécessitéabsoluedeservicecomportentlagratuitédu logement.Leschargeslocatives(viabilisation)sontprisesenchargeparlebudgetdel’établissementdanslalimited’unefranchisedontlemontantestfixéparla collectivitéderattachement.Au-delàdecelle-ci,ceschargessontreverséesparlebénéficiairedulogementauprèsdel’agentcomptabledel’E.P.L.E.Ilappartientàla collectivitéderattachementdefixerchaqueannéeletauxd’actualisationdecettefranchiseendistinguantleslogementsdotésd’unchauffagecollectifdeceuxquin’y sont pas raccordés. ChaqueEPLEdoitdoncavoirundocumentémanantdesacollectivitéderattachementfixantpourchaqueexercicelemontantdesprestationsaccessoiresaccordées gratuitement. Ce document doit normalement servir pour l’OR éventuel et la pièce du cofi concernée.Ilappartientdoncaugestionnairedecalculerchaqueannéelemontantdesprestationsconsomméesparchaquebénéficiaired’uneNAS.DemêmepourlesCOPdont l’intégralité des dites prestations doit être remboursée par le locataire.En l’absence de compteurs dans les logements le calcuml peut s’avérer complexe.Plusieurs solutione existent, notamment pour le chauffage lorsqu’il n’est pas collectif.- On trouve parfois des documents issus des Finances indiquant des tarifications. Exemple de la DDFIP 94.- Il arrive que le rectorat ou la CT fournisse les montants pour le calcul de ces prestations.-Lecalculparl’EPLE.Enl’absencedecompteurspourl’eauonpeutseréféreràlaconsommationmoyenneannuelleenfonctiondelacompositiondufoyer.Pourle chauffagecertainsutilisentencorele«forfaitradiateurs»encomptantlenombrederadiateursdechaquelogementsachantquelesradiateursdecuisineetdesallede bainscomptentour0,25.Lenombreobtenuestensuitemultipliéparlavaleurforfaitradiateurqu’onpeutavoirdediversserviceschaqueannée.Ilfautsavoirqueletexte relatifàl'utilisationduforfaitradiateuraétéabrogéen2009. Toutefois,àtitred'information,lemontantduforfaitradiateurcontinued’êtreproposé;ainsiilétaitàcompter de décembre 2019 de 325 €. Sur le site d’Espac’Eple vous trouverez un outil pour le mode de calcul avec ce forfait radiateurs.V - L’utilisation des locaux scolaires.V.1 - Utilisation des locaux scolaires à la demande de la municipalité.Article L212-15 :«Soussaresponsabilitéetaprèsavisduconseild'administrationoud'écoleet,lecaséchéant,accorddelacollectivitépropriétaireouattributairedesbâtiments,envertu desdispositionsduprésenttitre,lemairepeututiliserleslocauxetleséquipementsscolairesdanslacommunepourl'organisationd'activitésàcaractèreculturel,sportif, socialousocio-éducatifpendantlesheuresoulespériodesaucoursdesquellesilsnesontpasutiliséspourlesbesoinsdelaformationinitialeetcontinue.Cesactivités doiventêtrecompatiblesaveclanaturedesinstallations,l'aménagementdeslocauxetlefonctionnementnormalduservice.Ellesdoiventégalementrespecterles principes de neutralité et de laïcité.Lacommuneou,lecaséchéant,lacollectivitépropriétairepeutsoumettretouteautorisationd'utilisationàlapassation,entresonreprésentant,celuidel'écoleoude l'établissementetlapersonnephysiqueoumoralequidésireorganiserdesactivités,d'uneconventionprécisantnotammentlesobligationspesantsurl'organisateuren ce qui concerne l'application des règles de sécurité, ainsi que la prise en charge des responsabilités et de la réparation des dommages éventuels.A défaut de convention, la commune est responsable dans tous les cas des dommages éventuels, en dehors des cas où la responsabilité d'un tiers est établie.».V.2 - Utilisation des locaux durant les heures d’ouverture.L'articleL216-1duCodedel'éducationprévoitque:«Lescommunes,départementsourégionspeuventorganiserdanslesétablissementsscolaires,pendantleurs heuresd'ouvertureetavecl'accorddesconseilsetautoritésresponsablesdeleurfonctionnement,desactivitéséducatives,sportivesetculturellescomplémentaires.Ces activitéssontfacultativesetnepeuventsesubstituerniporteratteinteauxactivitésd'enseignementetdeformationfixéesparl'État.Lescommunes,départementset régions en supportent la charge financière (...) ».Ilpeuts'agird'animationspériscolairesoud'activitéscomplémentairesauxprogrammesscolaires,quipeuventêtrerégulièresouoccasionnelles.Danstouslescasde figure, l'accord du conseil d'administration et du chef d'établissement est requis.V.3 - Utilisation des locaux scolaires hors temps scolaire.Endehorsdutempsscolairelaplupartdesutilisationdelocauxparuntiersnécessitelasignatured’uneconventiontripartite:EPLE-CRetletiers(voirlamairieen plus).LepassageenCAestobligatoirepourautoriserleCEàlasigner.Enprincipelescollectivitésmettentàladispositiondesétablissementsdesmodélesde convention ainsi qu’une procédure à suivre (un exemple de convention).Un fiche de l’Observatoire national de la sécurité.Une réponse ministérielle à une question écrite n° 4339 (27/03/2018).Un article de 2010 du SNPDEN.Loi de refondation de l'Ecole 2013 : formation continue dans les locaux scolaires. Leprésidentduconseilgénéralouduconseilrégional(ouleprésidentduconseilexécutifdeCorse)peutautoriserl'utilisationdelocauxetd'équipementsscolairesdes collèges,lycéesetétablissementsrégionauxd'enseignementadapté«pourlesbesoinsdelaformationinitialeetcontinue,pardesentreprisesoudesorganismesde formation»,pendantlesheuresoulespériodesaucoursdesquellesilsnesontpasutilisés(article25et26).Cetteautorisationestconditionnéeàlapassationd'une conventionentrelereprésentantdelarégion(oudelacollectivitéterritorialedeCorse),celuidel'établissementetlapersonnephysiqueoumoralequidésireorganiser ces activités.